Bertrand K
● Never Say Sorry explore l’amour, le désir et la découverte de soi. Qu’est-ce qui vous a inspiré pour écrire cette chanson ?
Michellar
● Ce qui m’a inspiré, ce sont ces moments d’émotion où l’amour ne va pas comme vous le souhaitez et où il faut simplement suivre son cours, même si ça fait mal. Au final… ces moments vous rendent fort et vous permettent de vivre votre vie pour ce qu’elle vous apporte. Et ainsi, vous découvrez de quoi vous êtes fait.
Bertrand K
● Vous parlez de résilience et d’espoir dans ce morceau. Comment ces thèmes reflètent-ils votre parcours personnel ?
Michellar
● Il y a eu tellement de moments dans ma vie qui m’ont mené au désespoir… ces moments où je me suis retrouvé à essayer de m’accrocher à quelque chose qui n’était pas censé être. Retenir mes émotions a été très difficile, mais ensuite, lorsque j’ai gagné en clarté et en compréhension de ces circonstances… je peux enfin espérer un monde meilleur… peut-être une réconciliation, une résolution, ou une chance d’une vie meilleure que je pourrais appeler… la mienne.
Bertrand K
● Comment vos propres expériences relationnelles et la complexité émotionnelle se traduisent-elles dans vos paroles ?
Michellar
● Il représente l’individualité et la détermination. Je suis unique, un seul chemin que je suis censée suivre. Je ne suis pas les modes, je trace ma propre voie. Ce nom me rappelle que personne d’autre ne peut faire ce que je fais comme je le fais.
Bertrand K
● Que signifie pour vous la sortie de ce single, à l’occasion de votre premier anniversaire dans l’industrie musicale ?
Michellar
● Ce morceau est très important car il s’agit presque du même chemin que le mien. Être loin de l’écriture pendant 40 ans et redécouvrir que c’est ma maison… après toutes ces années… est une expérience vraiment enrichissante à bien des égards.
Bertrand K
● Après 40 ans d’absence d’écriture, qu’est-ce qui a ravivé ta passion pour la musique ?
Michellar
● Mon acceptation dans un musée de renommée mondiale, dont j’avais toujours rêvé, a ravivé ma passion pour l’écriture. Cette expérience m’a donné confiance en la possibilité de réaliser mes rêves, et l’écriture a toujours été un rêve auquel je voulais me consacrer. Depuis le lycée, je savais que c’était ce que je voulais faire, mais j’ai été repoussé par tant de mauvaises expériences qui m’ont freiné de manières si incertaines.
Bertrand K
● Être accepté(e) à l’exposition ouverte du deYoung Museum en 2023 a été un tournant. Comment cet événement a-t-il transformé votre vision artistique ?
Michellar
● Cette expérience a repoussé mes limites. Ma confiance en moi a grandi et j’ai accepté qui j’étais vraiment… Une artiste qui aspire à être entendue et vue. Cette acceptation a été très importante et maintenant… je ne fais que commencer.
Bertrand K
● Tu as sorti 22 singles en seulement 9 mois. Comment maintiens-tu une telle créativité et une telle productivité ?
Michellar
● Depuis mes débuts en juin 2023… je n’ai jamais arrêté d’écrire. Avec l’idée de ne plus avoir de limites et de retrouver le talent d’auteur-compositeur… tous les soirs depuis deux ans… je m’asseyais devant mon ordinateur et jouais de la guitare pendant 3 à 4 heures jusqu’au petit matin. Je jouais tout ce qui me passait par la tête. Je n’ai jamais arrêté depuis. Je ne veux pas que l’écriture s’arrête à nouveau… alors je m’accorde… l’espace nécessaire pour explorer tous les sons et toutes les histoires qui me touchent pendant ces sessions. Aujourd’hui… j’essaie de perfectionner mes talents d’auteur-compositeur en écrivant simplement quelque chose chaque jour… de la musique, des paroles, des idées, des poèmes, des histoires, des pensées, des coups de gueule. Je dessine aussi quand je n’ai plus rien à écrire. L’art visuel est tout aussi motivant. Tout ce qui me permet de me vider la tête sur une feuille de papier m’aide à organiser mes pensées. Et je prie pour pouvoir continuer à créer chaque jour.
Bertrand K
● Votre musique semble transcender les frontières. Qu’espérez-vous que les auditeurs ressentent en écoutant Never Say Sorry ?
Michellar
● J’espère qu’ils se connecteront à cette histoire de résilience et d’espoir. Si quelque chose ou quelqu’un est vraiment destiné à arriver… ils reviennent avec joie et plein de promesses.
Bertrand K
● Comment décririez-vous votre évolution artistique depuis votre premier single « Dreaming » jusqu’à aujourd’hui ?
Michellar
● J’évolue d’une manière que je n’aurais jamais imaginée. Ces deux dernières années m’ont plongé dans une atmosphère où je me sens si vulnérable… et pourtant si fort. Quand j’ai écrit « Dreaming », j’étais un peu contrarié par ce que les gens me disaient en face : mes aspirations étaient ridicules. Ils m’appellent tous « Dreamer ». Cette chanson est un appel à ceux qui me prenaient pour quelqu’un de super ambitieux et de fou. Ils voulaient que je vive une vie typique, comme beaucoup l’ont fait. Mais je n’arrive pas à me laisser aller à être typique.
J’ai besoin de créer… que ce soit une peinture, un dessin ou une chanson. J’ai un besoin créatif à assouvir et cela me motive.
Bertrand K
● Enfin, que peut-on attendre de votre parcours musical après Never Say Sorry ?